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Pendant 24h, la Russie a vécu dans la peur. Le chef du groupe paramilitaire russe Wagner Evgueni Prigojine a défié le président russe, connu pour son autoritarisme.
Vendredi, le groupe a pris le contrôle de la base militaire à Rostovsur-le-Don, en Russie, qui coordonne les opérations russes en Ukraine. Evgueni Prigojine a aussi ordonné à ses 25 000 soldats de marcher vers Moscou, la capitale russe.
Il entendait ainsi réagir contre le ministre de la Défense et le chef des armées russes, auxquels il reproche depuis plusieurs mois leur incompétence. Il les a aussi accusés d’avoir attaqué son groupe et causé la mort d’une trentaine de ses soldats.
La crise s’est finalement rapidement terminée. Samedi, le président russe a promis à Evgueni Prigojine de ne pas être poursuivi par la justice s’il s’exilait (se réfugiait) en Biélorussie, un pays voisin et ami de la Russie. Le chef du groupe Wagner a alors ordonné à ses hommes de faire demi-tour afin d’éviter « un bain de sang » (une grande quantité de morts).
C’était la première fois que le président russe était confronté à un tel soulèvement. Selon des experts, cette crise démontre des failles (faiblesses) dans le pouvoir russe.
Journaliste : Léa Villalba – Illustrations : Amélie Bérubé – merci à The Noun Project
