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Les violences font toujours rage (continuent) en Haïti. Le premier ministre du pays demande une intervention de l’Organisation des Nations unies (ONU) depuis un an. Le feu vert a finalement été donné lundi.
Une mission sera envoyée en Haïti pour aider la police à mettre fin aux violences et ouvrir la voie à de nouvelles élections.
Elle sera dirigée par le Kenya, un pays d’Afrique de l’Est. Pendant un an, 1000 agents de sécurité de ce pays aideront la police locale à lutter contre les gangs (groupes de criminels). Ils surveilleront aussi les ports, les aéroports et des bâtiments importants. Actuellement, des groupes criminels contrôlent de nombreux points stratégiques (importants). Ils empêchent des personnes et des marchandises de circuler.
Cependant, peu de pays ont annoncé leur participation à la mission. Les États-Unis contribueront financièrement (avec de l’argent), mais n’enverront personne sur place. Il avait été demandé au Canada de diriger la mission. Mais il a refusé, considérant que la solution doit venir d’Haïti. Il n’a pas encore dit s’il participerait à la mission dirigée par le Kenya.
L’ONU souhaite également sécuriser le pays pour que de nouvelles élections soient organisées prochainement. Le précédent président, Jovenel Moïse, a été assassiné en 2021 et n’a pas été remplacé. En attendant, c’est le premier ministre Ariel Henry qui dirige le pays.
Journaliste : Léa Villalba – Illustrations : Amélie Bérubé – merci à The Noun Project