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Plus de 50 000 Haïtiens ont quitté Port-au-Prince, la capitale, en trois semaines, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Ils fuient les violences commises par les groupes criminels armés dans cet archipel (ensemble d’îles) des Caraïbes.
Depuis la mort du président Jovenel Moïse en 2021, les gangs ont pris le contrôle d’au moins 80 % de la capitale. Ils brutalisent la population, qui n’ose plus sortir dans les rues. Depuis le début de l’année, plus de 1500 personnes ont été tuées et 800 ont été blessées.
L’Organisation des Nations unies (ONU) déplore (regrette) que l’approvisionnement en armes et munitions reste encore très facile. Les gangs se fournissent dans des pays voisins et obtiennent des armes souvent plus puissantes que celles de la police nationale haïtienne.
La situation s’est encore aggravée depuis la démission du premier ministre Ariel Henry, le 11 mars. Un « conseil présidentiel de transition » doit être créé pour choisir un premier ministre intérimaire (temporaire) qui devra organiser des élections. Cependant, sa mise en place est retardée en raison de nombreux désaccords, ce qui laisse le chaos s’installer dans le pays.
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Journaliste: Léa Villalba – Illustrations : Amélie Bérubé – merci à The Noun Project