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Des émeutes (violences) ont éclaté la semaine dernière en Nouvelle-Calédonie, un territoire français situé dans le Pacifique Sud. Six personnes sont mortes, dont deux gendarmes.
L’archipel (ensemble d’îles) a été colonisé au 19e siècle par la France tandis que vivait déjà sur place un peuple autochtone, les Kanak. Aujourd’hui, ils représentent un peu moins de la moitié de la population (41 %).
Une grande partie des Kanak réclament l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie. La France ne veut cependant pas abandonner ce territoire, qui lui permet d’avoir une position stratégique dans le Pacifique. De plus, il abrite 10 % des réserves mondiales de nickel, un minerai utilisé notamment dans la fabrication des batteries électriques.
Les partisans de l’indépendance et ceux qui veulent que le territoire reste français se sont déjà affrontés dans les années 1980. Des accords avaient été trouvés et les relations s’étaient apaisées. Mais, aujourd’hui, les Kanak indépendantistes refusent une réforme du droit de vote, qui risque de les mettre en minorité lors des prochains votes sur l’indépendance.
En colère, ils ont incendié de nombreux commerces, bloqué des routes dans la ville principale, Nouméa. L’aéroport est fermé depuis plusieurs jours. Les magasins ont du mal à être approvisionnés. L’armée tente de ramener le calme dans la ville.
Journaliste: Léa Villalba – Illustrations: Amélie Bérubé – merci à The Noun Project
