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Entre janvier et juin, 3500 migrants installés en Tunisie, un pays d’Afrique du Nord, ont décidé de retourner dans leur pays d’origine. C’est le double par rapport à l’année dernière, a rapporté l’Organisation des Nations unies (ONU).
De nombreux migrants venus d’Afrique transitent (passent) par la Tunisie pour se rendre en Europe, où ils espèrent avoir de meilleures conditions de vie.
Or, en 2023, la Tunisie a signé un accord avec l’Union européenne (UE). Contre 150 millions d’euros (près de 225 millions de dollars canadiens), elle a accepté de prendre en charge les migrants pour ne pas qu’ils se rendent en Europe.
Or, depuis cet accord, une enquête de l’ONU a montré que les migrants vivent dans des conditions précaires (difficiles) en Tunisie.
Des milliers d’entre eux ne trouvent pas de travail, de logement et n’ont accès à aucune aide. Le rapport de l’ONU a aussi affirmé que la Tunisie transférait de force certains migrants vers des zones désertiques aux frontières avec l’Algérie et la Libye sans carte, ni eau, ni alimentation.
L’Italie vient pour sa part de signer un accord pour que des migrants illégaux qui arrivent sur son territoire soient envoyés en Albanie.
Journaliste: Léa Villalba – Illustrations: Amélie Bérubé – merci à The Noun Project
