Justin Trudeau a annoncé lundi qu’il quittait son poste de premier ministre du Canada et de chef du Parti libéral. Il conserve tout de même ses fonctions en attendant que son parti nomme son successeur.
Les partis d’opposition, eux, ne souhaitent pas qu’un autre membre du Parti libéral prenne le relais de Justin Trudeau comme premier ministre. Ils veulent que de nouvelles élections soient organisées rapidement. Normalement, elles devraient avoir lieu en octobre prochain.
La démission de Justin Trudeau intervient après une crise qui dure depuis plusieurs mois. La confiance des Canadiens envers leur premier ministre a diminué : ils lui reprochent notamment l’inflation (la hausse générale des prix) ou encore la crise du logement.
En septembre, il avait perdu le soutien du Nouveau Parti démocratique (NPD), à la Chambre des communes, lui aussi critique contre le premier ministre. Depuis, sans alliés (amis), il avait du mal à faire adopter des lois. Les partis d’opposition et même des membres de son propre parti avaient demandé sa démission.
La crise a encore augmenté le 16 décembre 2024 avec la démission de la vice-première ministre Chrystia Freeland. Elle était en désaccord avec Justin Trudeau, notamment sur sa réponse à la menace d’augmenter les tarifs douaniers pour les produits canadiens, lancée par le nouveau président des États-Unis, Donald Trump. Ceci a contribué à la déstabilisation de Justin Trudeau.
Journaliste: Léa Villalba – Illustrations: Amélie Bérubé – merci à The Noun Project