Les nouvelles du jour
Pas encore assez de tests au Québec
Il devait y avoir 14 000 tests pratiqués par jour dès aujourd’hui. Il n’y en a finalement que 10 000. C’est tout de même une hausse, puisque ce n’était que 6000 par jour il y a une semaine.
La cible n’est pas atteinte, car la population ne va pas se faire tester, selon Dr Harruda, le directeur de la santé publique. Il a rappelé que les personnes qui avaient des symptômes de la COVID-19 devaient aller passer le test. Les symptômes sont principalement la toux, la fièvre et des difficultés respiratoires.
Mais la conseillère scientifique en chef du Canada, Mona Nemer, a reproché au Québec de ne pas avoir un plan de dépistage clair et transparent. Les laboratoires, quant à eux, ont confirmé pouvoir analyser jusqu’à 16 000 tests chaque jour.
Des faux remèdes au Canada
De faux traitements contre la COVID-19 circulent au Canada. Soi-disant, certains peuvent éviter d’être contaminé par le virus, d’autres le soigneraient. Aucun n’a obtenu l’autorisation de mise sur le marché de Santé Canada. Aucun traitement n’a d’ailleurs été approuvé pour guérir la COVID-19.
Il s’agit de produits fabriqués à base d’herbes, de légumes, de vitamines… D’autres prétendent vendre des purificateurs d’air qui pourraient tuer le virus. Elles ne s’appuient aucunement sur des preuves scientifiques.
Les entreprises qui commercialisent ces produits ont été averties par les autorités. Si elles continuent à vendre ces produits comme traitements contre le virus, elles pourraient devoir payer jusqu’à 10 millions de dollars d’amende.
Le bilan du jour
Aujourd’hui, le Canada compte 66 312 personnes infectées par le coronavirus, dont 36 150 au Québec. Jusqu’à maintenant, 4653 malades sont morts dans le pays, dont 2725 au Québec. Dans le monde, plus de 3,9 millions de personnes ont été atteintes et plus de 272 000 sont mortes.
Au temps de la COVID-19…
Des pratiques autoritaires dans certains pays
Tous les pays n’abordent pas l’épidémie de la même façon. Les pays démocratiques veillent à imposer des règles de prévention contre la COVID-19 respectueuses de la liberté des populations.
Les parlements continuent de jouer leur rôle malgré les circonstances exceptionnelles : les députés surveillent l’action du gouvernement. C’est d’ailleurs ce qui a poussé le Parti conservateur du Canada à demander la reprise des rencontres de la Chambre des communes. Il considérait pouvoir mieux jouer son rôle de contre-pouvoir, de chien de garde (surveillant) de la démocratie.
Les pays traditionnellement plus autoritaires ont parfois profité de la situation pour accentuer leur emprise (influence). Par exemple, la Hongrie a prolongé l’état d’urgence à cause de la COVID-19. Cet état donne plus de pouvoir au gouvernement au point que le premier ministre a été soupçonné de vouloir faire un coup d’État (voler le pouvoir).
L’état d’urgence prévoit notamment des peines d’emprisonnement pour les journalistes si leurs informations sont considérées comme des fausses nouvelles par le gouvernement…
Comment ça se passe ailleurs ?
Accélération du déconfinement dans le monde
Plusieurs pays accélèrent le déconfinement. Au Danemark, les écoles, les services de garde et une partie des entreprises ont rouvert en avril. Les rassemblements seront de nouveau autorisés jusqu’à 30 ou 50 personnes à partir du 8 juin. Les musées, les théâtres, les cinémas, les parcs d’attractions en extérieur et les zoos vont aussi reprendre du service.
L’Australie prévoit quant à elle un plan de déconfinement en trois étapes qui s’étend jusqu’en juillet. Les personnes pourront se retrouver dans des cafés, restaurants et événements. Leur nombre autorisé augmentera graduellement (peu à peu). Les cinémas et les commerces rouvriront à la deuxième étape. La dernière prévoit le retour de rassemblements jusqu’à 100 personnes.
Dans ces pays, les frontières restent cependant fermées et certaines mesures sanitaires doivent continuer à être appliquées.
Un jour, un chiffre
Un sur cinq
C’est le nombre d’enfants américains qui ne mangent pas à leur faim durant la pandémie. Selon l’analyse de la Brookings Institution, 17,4 % des mères d’enfants de 12 ans et moins manquent d’argent pour pouvoir les nourrir.
Certains parents doivent réduire les portions dans les assiettes. Les enfants ne peuvent parfois même pas manger trois fois par jour. Les enfants de familles pauvres avaient l’habitude de faire de bons repas à l’école. Leur fermeture a rendu la situation difficile.
De plus, la crise de la COVID-19 a fait perdre son travail à plus de 30 millions d’Américains. Ces familles n’ont plus suffisamment de revenus parfois pour se nourrir correctement.
La question du jour
Des cérémonies sont-elles organisées pour les personnes qui meurent en ce moment ?
Avec la distanciation sociale obligatoire, les rassemblements aux funérailles ont été suspendus. Une cérémonie peut avoir lieu, mais seuls les membres de la famille proche qui habitent ensemble peuvent y assister.
Certaines cérémonies sont diffusées sur Internet pour permettre au reste de la famille et aux amis d’y assister virtuellement de leur domicile. Beaucoup de familles ont préféré reporter la cérémonie quand les rassemblements seront de nouveau autorisés.
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Textes : Anne Gaignaire et Léa Villalba
Visuel de la rubrique : Amélie Bérubé
Merci à The Noun Project pour les illustrations.