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Tout a commencé quand la population est descendue dans la rue pour protester (critiquer) contre l’augmentation du prix du gaz naturel. Le gaz permet notamment de se chauffer et de faire à manger.
Mais rapidement, les manifestants ont aussi dénoncé la hausse des prix généralisée et critiqué le gouvernement. Ils lui reprochent notamment d’être corrompu (de prendre l’argent du pays pour ses membres).
Ils ont mis le feu à des édifices (bâtiments) officiels, dont ceux du gouvernement. S’en sont suivis des affrontements très violents. Kassym-Jomart Tokaïev, le président du Kazakhstan, a donné le droit à l’armée et à la police de « tirer pour tuer ».
En quelques jours, 160 manifestants ont été tués et plus de 1000 ont été blessés. Les forces de l’ordre (armée et police) ont aussi arrêté près de 6000 personnes.
La Russie a envoyé des hommes pour aider le gouvernement kazakh à maintenir l’ordre. L’Union européenne et la France, elles, ont demandé la fin de la violence.
Journalistes : Christopher Chartier-Jacques
Illustrations : Amélie Bérubé – merci à The Noun Project
