Les nouvelles du jour
Réouverture des écoles primaires en mai
Ça y est, l’annonce a été faite : les élèves des classes de maternelle et primaires reprendront le chemin de l’école le 11 mai prochain. Ceux du grand Montréal* devront attendre le 19 mai. Les services de garde seront également ouverts.
Mais ce plan est soumis à une condition : que le nombre de cas de coronavirus continue d’être stable ou de baisser d’ici là. Sinon, le gouvernement pourrait revenir en arrière et les écoles rester fermées plus longtemps.
Une fois rouverte, l’école ne sera pourtant pas obligatoire. Les parents auront le choix d’y envoyer leurs enfants ou non. Les enfant malades ou dont les parents le sont devront rester chez eux.
Les règles de sécurité devront être respectées dans les écoles et les services de garde. Les élèves devront par exemple se tenir à deux mètres les uns des autres. Il n’y aura que 15 enfants par classe.
Voici les villes dont les écoles rouvriront le 19 mai : ICI.
Rentrée fin août pour les grands
Les élèves du secondaire, des cégeps et des universités, eux, ne retourneront pas en classe avant la fin de l’année scolaire, en juin. Mais les cours continueront à distance. La rentrée dans les établissements n’aura lieu qu’après les vacances d’été.
Cette décision a été prise pour que tous les jeunes ne reprennent pas l’école en même temps. Le but est que le déconfinement soit graduel, c’est-à-dire qu’il se fasse petit à petit pour éviter une deuxième vague de l’épidémie.
Les plus grands ne reprennent pas l’école tout de suite pour éviter que trop de monde circule, notamment dans les transports en commun. Ils les utilisent plus que les plus jeunes. Or, c’est difficile de maintenir la distance de sécurité dans un bus ou un métro.Ils sont aussi plus habitués à la technologie que les plus jeunes. Ils réussissent plus facilement à suivre les cours à distance, selon le gouvernement.
Un plan plus soutenu pour l’enseignement à distance va d’ailleurs être mis en place jusqu’à la fin de l’année scolaire.
Le bilan du jour
Aujourd’hui, le Canada compte plus de 48 200 personnes infectées par le coronavirus, dont 24 982 au Québec. Jusqu’à maintenant, 2781 malades sont morts dans le pays, dont 1599 au Québec. Dans le monde, plus de 3 millions de personnes ont été atteintes et plus de 209 661 sont mortes.
Comment ça se passe ailleurs ?
La Nouvelle-Zélande gagne une bataille contre le virus
La Nouvelle-Zélande, dans le Pacifique Sud, a commencé son déconfinement. Les chiffres sont encourageants. Hier, il n’y a eu qu’un seul nouveau cas et la Nouvelle-Zélande enregistre l’un des taux de mortalité les plus bas du monde.
La première ministre, Jacinda Ardern, a voulu « frapper fort et frapper vite » pour éliminer le virus. Le pays a été en arrêt total pendant cinq semaines. Les frontières ont été vite fermées et tous les voyageurs mis en quarantaine. Le fait que ce soit un archipel (ensemble d’îles) isolé aurait aidé à contenir l’épidémie.
Le déconfinement sera quand même progressif. Seulement quelques entreprises et commerces vont pouvoir rouvrir. Les frontières restent fermées tout comme les écoles et les centres commerciaux. Les Néo-Zélandais devront aussi rester chez eux.
À ce jour, la Nouvelle-Zélande compte 1122 cas de COVID-19 et 19 décès.
L’Inde protège ses tigres sauvages
Les félins seraient sensibles au coronavirus et pourraient se le transmettre au contact avec des gouttelettes, comme l’homme. Les cas sont très rares, mais une quinzaine de chats et plusieurs tigres ont été testés positifs à la COVID-19.
L’Inde a décidé de protéger ses grands félins qui sont en danger d’extinction. Le pays compte une cinquantaine de réserves pour les protéger. Elles sont désormais sous haute surveillance. La circulation des personnes dans les parcs nationaux et les réserves où vivent les tigres sera restreinte (réduite). Le personnel sera aussi testé et les animaux seront observés encore plus attentivement pour réagir rapidement en cas d’apparition de symptômes comme la toux, une respiration difficile, etc.
Il reste moins de 3000 tigres sauvages sur la planète et les trois quarts d’entre eux vivent en Inde. Si la COVID-19 frappe trop fortement ces félins, elle pourrait menacer la survie de l’espèce.
Un jour, un chiffre
2 millions
C’est le nombre d’Australiens qui ont téléchargé l’application « COVIDSafe ». L’application a été lancée par le gouvernement de l’Australie, dans le Pacifique Sud, hier soir.
Il pourra mieux suivre l’évolution de l’épidémie. L’application permettra de repérer les personnes qui ont été à moins de 1,5 mètre d’une personne diagnostiquée positive à la COVID-19.
L’application ne permet pas la géolocalisation (savoir où se trouve une personne grâce à son téléphone portable par exemple) et seules les autorités sanitaires utiliseront les données des utilisateurs. Cela a été clarifié, car la population s’inquiétait pour sa vie privée.
Cette application permettra de diagnostiquer les personnes contaminées plus tôt, de protéger le personnel de santé, les personnes âgées. Elle aidera à suivre la propagation du virus.D’après le gouvernement, elle sera efficace si la moitié de la population l’utilise. Elle est gratuite et les habitants la téléchargent seulement s’ils le souhaitent.
La question du jour
Qu’est-ce que ça veut dire « aplatir la courbe » ?
L’expression « aplatir la courbe » a été beaucoup utilisée depuis le début de la pandémie. Les gouvernements ont expliqué qu’ils imposaient à la population de se confiner pour aplatir la courbe. Mais qu’est-ce que ça veut dire ?
La courbe, c’est l’évolution du nombre de personnes touchées par la COVID-19. La pandémie a fait craindre qu’un grand nombre de personnes soient contaminées en même temps. De nombreux malades auraient alors dû être hospitalisés en même temps. Il aurait alors pu manquer de place et de matériel pour les soigner.
Le fait que les habitants restent chez eux permet de limiter les contacts et donc la propagation du virus et… le nombre de malades qui risquent de devoir être hospitalisés.
Dans ce cas, la courbe est aplatie, c’est-à-dire que le nombre de cas ne monte pas à pic (beaucoup).
Au Québec, les mesures sanitaires (confinement, interdiction des rassemblements, etc.) ont permis de conserver un nombre de contaminations raisonnable et donc d’aplatir la courbe.
Le système médical n’a pas été débordé et il y a moins de cas chaque jour. La situation est contrôlée. C’est d’ailleurs pour cela que le premier ministre François Legault souhaite redémarrer progressivement la vie de la province.
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Lis aussi nos toute nouvelles fiches pour faire le tour d’une question d’actualité en un clin d’oeil ! Comment gérer son stress ? : ICI ; Pourquoi le chômage augmente-t-il ? : ICI
Textes : Anne Gaignaire et Léa Villalba
Visuel de la rubrique : Amélie Bérubé
Merci à The Noun Project pour les illustrations.
J’ai une question!
Pour les enfants du primaire qui retourneront à l’école bientôt, vu qu’il y aura un maximum de 15 personnes par classe et que les autres vont être dans des classes dans des écoles secondaire avec une stagière, est-que les enfants vont pouvoir choisir une personne avec qui être dans la même classe?? Et pour les 6e année, ça veut dire qu’ils ne verront plus tous leurs amis avant la fin de l’année, qu’ils n’auront pas de bal comme prévu…???
Je ne comprends pas ça, alors pouvez-vous m’aider à comprendre svp!!!
merci
Salut, moi aussi je suis en 6ème année et je stresse car je ne vais pas avoir mon bal des finissants… Pouvez-vous m’aider… merci