Hubert Reeves est mort aujourd’hui, à l’âge de 91 ans, à Paris, en France. L’astrophysicien (celui qui étudie des objets de l’Univers) québécois est mondialement connu.
Un chercheur brillant
Il racontait l’univers comme on raconte une histoire… Chercheur émérite (brillant), il savait vulgariser (expliquer) la science comme personne. C’était aussi un ardent (passionné) défenseur de l’environnement.
Né en 1932, il a grandi sur la Rive-Sud de Montréal, au bord du lac Saint-Louis,avant de faire ses études au collège Jean-Brébeuf, à Montréal. Il a été passionné par la science et l’univers dès son plus jeune âge.
C’était donc une évidence pour lui de suivre des études dans ce domaine. Il a étudié à l’Université de Montréal et à celle de McGill, puis a obtenu son doctorat en astrophysique nucléaire à l’Université Cornell, aux États-Unis.
D’abord enseignant et chercheur, il a mené sa carrière au Québec, aux États-Unis et en Europe. Il a reçu de nombreux prix pour récompenser son travail.
Engagé pour la science et la Terre
Il a participé au développement de plusieurs théories scientifiques, a été conseiller scientifique de la NASA, l’agence spatiale américaine. Il a aussi beaucoup étudié les étoiles. Un astéroïde (petit corps céleste rocheux ou métallique en orbite autour du Soleil) porte même son nom!
Pour rendre la science plus accessible (compréhensible), Hubert Reeves a créé des spectacles et rédigé des ouvrages de vulgarisation scientifique.
Hubert Reeves était, enfin, passionné de musique. Il a d’ailleurs participé à de nombreuses productions d’orchestres et a écrit une chanson, Terre planète bleue, en 2007.
Les hommages à Hubert Reeves affluent (arrivent en grand nombre) du monde entier.
Il était également très engagé pour la protection de l’environnement. Il considérait que l’humanité risquait de disparaître et qu’il fallait « dire non, nous allons nous battre ». En 2001, il est devenu président de l’organisme Humanité et Biodiversité, une association française de défense de l’environnement.
Il a aussi écrit une quarantaine de livres et participé à la réalisation de plusieurs documentaires comme La Terre vue du cœur (2018) réalisé par la Québécoise Iolande Cadrin-Rossignol.
Journaliste: Anne Gaignaire
Illustrations: Amélie Bérubé – merci à The Noun Project