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Lundi matin, de nombreuses écoles et des cégeps au Québec étaient fermés. Des rendez-vous non urgents ont aussi été annulés dans des centres médicaux et des services sociaux. Mardi et mercredi, c’était au tour des infirmières de cesser le travail pendant quelques heures.
Tous ces travailleurs entendaient ainsi protester contre leurs conditions de travail. Ils sont en train de renégocier leur contrat de travail avec le gouvernement. Ils ne sont pas d’accord avec les propositions de leur employeur.
Plusieurs syndicats (organismes qui défendent les travailleurs) se sont réunis dans un Front commun. Il rassemble les enseignants et une partie des travailleurs de la santé et des services sociaux, soit 420 000 personnes au total.
Le Front commun réclame notamment une augmentation des salaires (l’argent gagné en travaillant) des travailleurs pour faire face à la hausse du coût de la vie (des prix pour se loger, se vêtir, se nourrir, etc.). Les enseignants aimeraient aussi que le nombre d’élèves par classe soit revu à la baisse ou encore pouvoir bénéficier de mesures pour mieux concilier leur travail et leur vie de famille.
Si une entente n’est pas conclue d’ici là, le Front commun a annoncé une nouvelle grève du 21 au 23 novembre.
Journaliste: Léa Villalba – Illustrations : Amélie Bérubé – merci à The Noun Project
