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Le 20 mars 2003, les premiers missiles américains tombaient sur Bagdad, la capitale de l’Irak, un pays du Proche-Orient. C’était le début d’une guerre qui dura jusqu’en 2011.
Les États-Unis ont justifié leur décision d’attaquer l’Irak par le fait que son président Saddam Hussein entretenait des liens avec Al-Qaïda, l’organisation terroriste responsable des attentats du 11 septembre 2001, aux États-Unis.
Autre raison avancée : l’Irak était soupçonné de cacher des armes de destruction massive (conçues pour tuer une grande quantité de personnes).
Saddam Hussein a été arrêté en 2003 et exécuté (tué) en 2006. Un gouvernement militaire américain a alors été installé dans le but de mettre en place un régime démocratique (où le peuple détient le pouvoir) en Irak. Les tensions au sein de la population irakienne et envers l’armée se sont alors accrues (ont augmenté). De nombreux attentats ont eu lieu.
Près d’un demi-million de civils (habitants) irakiens sont morts durant la guerre et les huit années d’occupation américaine. Plus de 4000 soldats américains ont été tués et plus de 30 000 blessés. Les Américains ont finalement retiré leurs troupes en 2011. Depuis, des enquêtes ont prouvé qu’aucune arme de destruction massive n’avait existé.
Journaliste : Léa Villalba – Illustrations : Amélie Bérubé – merci à The Noun Project
bon livre