Cet été, « Le retour sur l’info » retourne dans des actualités de 2024 pour faire le point sur ce qui s’est passé depuis. Bonne découverte !
Du 26 juillet au 11 août 2024, c’était l’effervescence (beaucoup d’agitation) à Paris, où se tenaient les Jeux olympiques (JO) d’été. La France avait affiché de grandes ambitions, notamment sur le plan environnemental. Elle avait promis que ces JO seraient plus écologiques. Qu’en est-il ?
Le bilan de l’événement a été positif dans plusieurs domaines. D’abord, les spectateurs ont répondu présents. Plus de 12 millions de billets ont été vendus et plus de 24 millions de personnes ont regardé la cérémonie d’ouverture à la télévision dans le monde. Des records !
Sur le plan économique, les résultats sont aussi satisfaisants, selon le Comité d’organisation des Jeux de Paris (Cojo). Non seulement le budget (somme d’argent) prévu a été respecté, mais les JO ont même coûté moins cher que ce qui avait été estimé ! Finalement, il y a eu un surplus de 27 millions d’euros, soit près de 43 millions de dollars canadiens.
Des émissions de GES en nette baisse
Enfin, les promesses environnementales ont été tenues. Les émissions de dioxyde de carbone (CO2), un gaz polluant, ont été divisées par deux (-54,6%) lors des JO de Paris par rapport aux Jeux précédents.
C’est surtout dû au fait que de nombreuses installations existantes ont été utilisées alors que, souvent, les pays organisateurs construisent plusieurs infrastructures (piscine olympique, stade, etc.) exprès pour les JO, ce qui génère (crée) beaucoup de gaz à effet de serre (dont du CO2), responsables du réchauffement climatique.
En revanche, la part du transport a été plus importante que prévu dans le bilan environnemental des Jeux. Un nombre record de spectateurs se sont déplacés, dont certains de l’étranger, pour assister aux compétitions. Le transport aérien (par avion) émet beaucoup de gaz à effet de serre.
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Journaliste: Léa Villalba et Anne Gaignaire – Illustrations: Amélie Bérubé – merci à The Noun Project