Cet été, « Le retour sur l’info » retourne dans des actualités de 2024 pour faire le point. Bonne découverte !
En juin 2024, au moins 26 pays, dont le Canada, l’Allemagne, l’Espagne, la France, la Colombie et le Chili, ont signé une « déclaration de paix à l’océan ». Le but: s’engager à protéger les océans. Un an plus tard, a-t-elle été suivie d’effet ?
En juin dernier, 187 pays de l’Organisation des Nations unies (ONU) se sont réunis à Nice, dans le sud de la France, pour aller plus loin. Cette conférence a permis plusieurs avancées. Quatorze pays ont annoncé la création d’aires maritimes protégées, où les activités humaines seront interdites pour préserver la nature. Par ailleurs, 96 pays ont demandé que le monde réduise la production et la consommation de plastique. Dix millions de tonnes de déchets plastiques sont rejetées chaque année dans les océans. Cela nuit à l’environnement et aux mammifères marins qui avalent le plastique, croyant que c’est de la nourriture, et s’étouffent avec.
La conférence a aussi accéléré le processus d’adoption d’une entente qui prévoit de protéger des zones en haute mer. Ce sont les eaux internationales : n’appartenant à personne, aucune loi ne les préserve. Elles sont donc menacées par la pêche intensive (excessive), la pollution, l’exploitation des métaux qui s’y trouvent, etc.
Les océans jouent un rôle essentiel pour la santé de la planète et celle des humains. C’est pourquoi, en 2022, 200 pays ont décidé de protéger 30% des océans d’ici 2030. Mais pour l’instant, seuls 2,7 % le sont.
(Re)lisez notre article gratuit du 19 juin 2024.
Journaliste: Léa Villalba et Anne Gaignaire – Illustrations: Amélie Bérubé – merci à The Noun Project