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Le président de la Tunisie, Kaïs Saïed, a stoppé tous les travaux du Parlement pour 30 jours, le 25 juillet dernier, et a pris tous les pouvoirs pour la période.
Il a aussi congédié (renvoyé) plusieurs membres du gouvernement. Il a également lancé une enquête sur 460 hommes d’affaires accusés d’avoir détourné des fonds (volé de l’argent) au pays.
Kaïs Saïed a pris ces décisions après que de nombreux Tunisiens ont manifesté pour protester contre la corruption (détournement de l’argent du pays) et demander la dissolution (annulation)du Parlement.
En effet, depuis 2019, les élus des différents partis ne s’entendent pas. Conséquence : plusieurs décisions importantes pour le pays sont bloquées. De plus, la Tunisie, située au Maghreb (nord de l’Afrique), traverse une crise économique importante et est durement touchée par la COVID-19.
Les observateurs étrangers s’inquiètent toutefois : concentrer tous les pouvoirs dans les mains d’une seule personne met en péril (en danger) la démocratie. L’opposition évoque même un coup d’État (prise de pouvoir illégale).