Il y a trois ans, le 11 mars 2020, la pandémie de COVID-19 était déclarée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). De nombreux pays ont alors commencé à se préparer. Par précaution, les enfants ont rapporté leurs affaires scolaires à la maison. Quelques jours plus tard, des écoles ont fermé. Cela annonçait le premier confinement.
Trois ans après, près de 7 millions de personnes dans le monde sont décédées (mortes) à cause de ce virus. Ce nombre pourrait être encore plus important. En effet, certains pays, comme la Chine, ont gardé secrets les chiffres réels. Au Canada, plus de 51 000 personnes en sont mortes, principalement des personnes âgées et vulnérables (avec une santé fragile).
Aujourd’hui, la situation est stable dans le monde entier. Le nombre de cas est peu élevé. La plupart des mesures sanitaires ont été supprimées. Cependant, la COVID-19 continue de circuler. Elle est encore dangereuse pour les personnes les plus vulnérables.
C’est pour cette raison que de nombreux pays, comme le Canada, conseillent aux populations, notamment les plus âgées, de continuer à se faire vacciner. Certains, comme les États-Unis, envisagent de mettre en place un vaccin annuel (à faire chaque année).
Les pays sont-ils prêts si d’autres maladies se propagent ?
Plusieurs experts pensent que d’autres pandémies pourraient arriver dans les prochaines années. Pour que celles-ci soient moins brutales et mortelles que la COVID-19, ils préconisent (conseillent) de mieux détecter (reconnaître à l’avance) les signaux.
De plus, selon eux, il faut s’assurer de pouvoir communiquer rapidement et efficacement les messages de prévention à la population. Il est aussi très important que les premiers pays touchés préviennent le plus vite possible l’OMS. Il est reproché à la Chine d’avoir tardé à prévenir que ses habitants étaient touchés par un nouveau virus.
Enfin, les experts demandent aussi que les gouvernements s’organisent mieux. Même quand il n’y a pas de pandémie en cours, ils doivent conserver des stocks de protections individuelles (masques, etc.), investir dans la recherche scientifique sur les virus et dans la création d’usines de fabrication de vaccins afin de ne pas dépendre d’entreprises situées très loin d’eux.
Finalement, comment est née la COVID-19 ?
Les origines de la COVID-19 restent encore floues. Selon la thèse de certains spécialistes, la maladie à coronavirus responsable de la pandémie serait passée d’un animal, probablement une chauve-souris, à l’humain, dans un marché de Wuhan, en Chine.
D’autres estiment qu’une fuite accidentelle aurait eu lieu dans un laboratoire de recherche de haute sécurité de l’Institut de virologie de Wuhan, en Chine. Le virus se serait ensuite propagé. Il sera difficile de savoir avec certitude ce qui s’est passé. L’OMS poursuit ses recherches.
Texte : Léa Villalba
Édition : Anne Gaignaire