Les nouvelles du jour
Des activités culturelles de retour
Partout au Québec, dès vendredi prochain, on pourra retourner voir une exposition dans un musée, emprunter un livre à la bibliothèque ou encore voir un film dans un ciné-parc.
Mais seuls les services de prêts de livres seront accessibles dans les bibliothèques. Dans les ciné-parcs, les aires de jeux resteront fermées et la restauration pourra se faire seulement pour les commandes à emporter.
Dès le 1er juin, ce sera au tour des studios d’enregistrement de reprendre leur activité. Des spectacles pourront aussi avoir lieu dans des salles sans public et être enregistrés pour être montrés à la télévision par exemple ou retransmis à la radio.
Les façons de travailler dans le milieu de la culture changeront. Dans les studios, les équipes devront être limitées à cinq personnes. Partout, des mesures pour respecter la distanciation sociale devront être mises en place.
Aucune date n’a encore annoncée pour la réouverture des cinémas, des salles de spectacle et des tournages de cinéma et de télévision.
L’école : pas tous égaux ?
Quand l’école a repris hors du Grand Montréal le 11 mai, le retour des enfants en classe était facultatif (non obligatoire). Environ 55 % des élèves y sont retournés.
Les jeunes qui vivent dans les milieux défavorisés (ceux dont les familles manquent d’argent, parfois de nourriture, etc.) sont moins nombreux que les autres à être retournés à l’école. C’est ce que dévoile une enquête réalisée par le journal Le Devoir.
Dans les écoles des milieux favorisés, 64% sont de retour dans les classes. C’est seulement la moitié dans les écoles des quartiers défavorisés. Difficile de savoir pourquoi.
Le gouvernement souhaite que tous les enfants profitent de la réouverture des écoles, notamment ceux qui rencontrent des difficultés scolaires.
Le bilan du jour
Aujourd’hui, le Canada compte 81 767 personnes infectées par le coronavirus, dont 46 141 au Québec. Jusqu’à maintenant, 6324 malades sont morts dans le pays, dont 3865 au Québec. Dans le monde, plus de 5,1 millions de personnes ont été atteintes et plus de 335 400 sont mortes.
Au temps de la COVID-19…
Harcèlement contre le personnel soignant
Pas facile d’être infirmier, médecin ou encore préposé aux bénéficiaires en ce moment. Ils travaillent dans des conditions difficiles (beaucoup de patients, peu de moyens de protection, manque de personnel). En contact avec des malades, ils sont très exposés à la COVID-19 et certains finissent par l’attraper.
Mais en plus, ils sont parfois stigmatisés (mis à l’écart) voire agressés. Des habitants d’un immeuble ont écrit à leur voisine infirmière qu’elle aille vivre ailleurs. Dans certaines garderies, les enfants de soignants sont mis à l’écart.
Parfois même, les professionnels de la santé reçoivent des menaces, se font harceler ou agresser. Des individus redoutent qu’ils propagent le virus. Aux États-Unis, des personnes qui croient que la COVID-19 n’existe pas s’en prennent aux professionnels de la santé et les menacent même de mort.
Comment ça se passe ailleurs ?
Nicaragua : le vrai bilan caché ?
Le Nicaragua ne compterait aujourd’hui que 17 morts et 279 personnes touchées par la COVID-19. Des experts redoutent que le gouvernement cache les vrais chiffres de l’épidémie dans ce pays d’Amérique centrale.
Le président, Daniel Ortega, est accusé de faire enterrer au plus vite les malades décédés de problèmes respiratoires. Ainsi, aucun test n’est fait pour savoir s’ils sont morts de la COVID-19.
Dans la ville de Chinandega, la police empêche les journalistes de rentrer dans les hôpitaux ou d’interroger des malades. Les familles ne peuvent pas non plus visiter leurs proches.
Le Nicaragua est le seul pays d’Amérique centrale qui n’a pas pris de mesures de confinement. Ses frontières et ses écoles sont restées ouvertes. Depuis le 29 avril seulement, le gouvernement incite sa population à appliquer les mesures de prévention.
Un jour, un chiffre
75 %
L’école manque aux trois quarts (75 %) des filles contre les deux tiers des garçons (66 %) âgés de 12 à 17 ans, selon un sondage.
En ce qui concerne les travaux scolaires à la maison, les chiffres s’inversent : 72% des garçons trouvent qu’ils font du bon travail contre 69% des filles. La moyenne du travail à la maison est de deux à trois heures par semaine. Les filles en font un peu plus que les garçons.
D’après ce même sondage, les cours ne manquent pas aux jeunes en dernière année du secondaire ou au cégep.
Interrogés sur le virus, une minorité des jeunes ont peur d’attraper la COVID-19. Les filles sont plus craintives (41 %) que les garçons (35 %).
La question du jour
Qu’est-ce qu’un coronavirus ?
Un coronavirus est un type de virus. Il peut affecter l’homme et l’animal. Le mot coronavirus signifie « virus en couronne ». Il porte ce nom, car il a la forme d’une couronne quand on le regarde au microscope.
Il existe plus de 5000 types de coronavirus. Ils existent probablement depuis des millions d’années. Les coronavirus causent principalement des infections respiratoires plus ou moins graves. Ils provoquent parfois aussi des troubles digestifs. Plusieurs maladies sont dues à des coronavirus comme le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2002-2004 et aujourd’hui, la COVID-19.
Les coronavirus se propagent rapidement. Ils se transmettent entre les humains par des contacts rapprochés et les gouttelettes qui sortent de notre corps : faire la bise, serrer la main, tousser, parler…
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Lis aussi nos toute nouvelles fiches pour faire le tour d’une question d’actualité en un clin d’oeil ! Comment gérer son stress ? : ICI ; Pourquoi le chômage augmente-t-il ? : ICI
Textes : Léa Villalba
Visuel de la rubrique : Amélie Bérubé
Merci à The Noun Project pour les illustrations.