À découvrir avec….
… vise à vous faire connaître des initiatives intéressantes pour les jeunes.
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Aujourd’hui, à découvrir avec… GénieLab
Organisme à but non lucratif, GénieLab a été fondé en 2012 par l’artiste Evelyne Drouin (Dj mini). Au départ, il s’agissait d’un collectif d’artistes, technologues et scientifiques. Parmi la suite, Roxanne Gagnon Houle, enseignante depuis plus de 15 ans auprès d’élèves ayant un trouble du comportement s’est greffée à l’aventure. Les deux missions de GénieLab? Lutter pour la littératie numérique et permettre l’accessibilité aux compétences numériques.
« On a fait partie des premiers à faire de la médiation techno numérique accessible au Québec. On s’est mis tous ensemble à créer des expériences, des événements à petite échelle puis ça a grandi », se souvient Roxanne Gagnon Houle. Selon son expérience, les activités d’introduction au numérique étaient jusque-là réservées aux écoles privées, aux clientèles « plus favorisées ». « Nous voulions amener de la pédagogie technologique accessible à tous. Nous nous sommes donc focalisé sur mes jeunes qui ont des profils neuroatypiques. On s’est dit que si ça répondait avec eux, ça marcherait avec tous les jeunes », poursuit-elle.

Atelier modélisation, GénieLab
Pendant ces premières années d’existence, GénieLab forme des animateurs d’ateliers, met en place des événements publics, des partenariats avec certains musées pour y faire de la médiation techno culturelle. C’est en 2020 que l’organisme ajoute une corde à son arc en élaborant des trousses pédagogiques qui allient numérique et créativité. Aujourd’hui, il en existe 6. Chacune d’entre elles traite d’un thème en particulier. Par exemple, il est possible de concevoir un robot gribouilleur ou encore d’accompagner le tardigrade Rosy lors de ses voyages de la Terre à l’espace, à travers un parcours ludique et interactif. Les enseignants et les parents peuvent se procurer ces différentes trousses depuis le site genielab.co et dans plus de 400 bibliothèques. « Elles servent à initier les jeunes au numérique tout en abordant des connaissances transversales plus globales (science, astronomie, histoire etc) », précise l’enseignante.
En plus du côté éducatif inclus dans les trousses, l’aspect technologique est aussi primordial. « Les jeunes apprennent à programmer un microcontrôleur, à utiliser des pièces électroniques, à monter un circuit, à comprendre un algorithme, à créer avec l’IA, etc. » donne Roxanne Gagnon Houle comme exemples.

Atelier sur l’intelligence artificielle (IA) et la musique, GénieLab
Devenir un acteur du numérique
En plus de vouloir rendre accessible le numérique et la technologie à tous les profils d’enfants et de jeunes, GénieLab cherche aussi à vulgariser l’art numérique, un domaine «encore trop mal connu » selon Roxanne Gagnon Houle. « Dans les écoles, il n’y a pas les moyens financiers de soutenir les avancées technologiques créatives. Avant, on avait des cours d’informatique. Maintenant, il n’y a plus rien. On traite le numérique comme si c’était un hobby alors que de nombreux métiers de demain seront liés à ce domaine », se désole-t-elle.
Pour la cofondatrice des trousses GénieLab, sa mission est de transformer de simples utilisateurs de la technologie en véritables acteurs. « Ça peut être très envahissant la technologie sauf quand on sait vraiment comment elle marche et qu’on sait vraiment comment s’en servir », conclut-elle.
Plus d’informations par ici:
https://genielab.co/fr/